Mis en place depuis 2000, le Plan de Mobilité est obligatoire pour toutes entreprises de plus de 50 salariés. Son premier enjeu est de diminuer l’empreinte carbone des salariés en modifiant les moyens de mobilités utilisés quotidiennement pour réaliser les trajets domicile-travail. En France, 70% des émissions de CO2 sont rejetées lors de ces déplacements.

Autrement dit, le plan de mobilité promeut la mobilité douce (marche à pied, vélo électrique, co-voiturage, transports en communs) au détriment de l’usage de la voiture individuelle. Depuis Décembre 2019, la loi LOM (Loi d’Orientation des Mobilités) a modifié ce dispositif : toute entreprise doit désormais intégrer l’enjeu de la décarbonisation dans les Négociations Annuelles Obligatoires : aménagements d’horaires, télétravail, prise en charge des frais, vélotaf…  la Vélorution est en marche !

Ensuite, le Plan de Mobilité octroie de nombreux avantages économiques à l’entreprise. L’usage de la mobilité douce, à l’instar du vélo électrique de fonction (VAE), rend les gens heureux. Éviter les bouchons, arriver au bureau propre et serein, partir plus tard de son domicile, maîtriser son temps de trajet, être indépendant … sont autant d’avantages à l’usage du vélo électrique d’entreprise. Les collaborateurs gagnent alors en productivité grâce à une meilleure condition physique et mentale. Le Plan de Mobilité renforce et développe la marque employeur de l’entreprise, qui se veut respectueuse de ses collaborateurs et de l’environnement. L’entreprise propose soit l’usage d’un vélo de fonction pour assurer les déplacements privés et professionnels du collaborateur, soit l’usage de vélos partagés. Véritable outil de travail, le vélo devient une des clés centrales de l’éco-mobilité de demain.

Enfin, le Plan de Mobilité est un vecteur d’avantages sociaux pour l’entreprise, par le biais d’une meilleure stratégie de recrutement et de fidélisation. D’un côté, cette dernière bénéficie d’une meilleure employabilité car elle peut embaucher des collaborateurs non-motorisés. De l’autre, les collaborateurs se sentent plus heureux car l’entreprise bonifie les moyens de déplacement par la promotion de l’éco-mobilité. La réduction d’automobilistes atténue ipso facto le besoin en stationnement des collaborateurs. Cette place, initialement allouée aux voitures, est désormais destinée à des infrastructures qui facilitent la vie en entreprise.